Les thérapies de troisième vague proposent une évolution dans la façon de prendre en charge les patients en proposant une approche fonctionnelle, et non dogmatique, adaptée au contexte de chacun… :

– tout d’abord, elles partent du postulat que la souffrance fait partie de la vie et que l’objet de la psychothérapie n’est pas de la faire disparaître, mais d’apprendre à vivre avec elle pour négocier le présent. La souffrance est le fruit de la lutte que nous menons avec nos pensées, nos émotions et la vie qui se propose à nous ;

– elle met l’accent sur l’observation des pensées et des émotions pour se défuser de celles-ci ;

– elles s’inscrivent dans le présent en utilisant des métaphores et mises en situations pour améliorer la flexibilité des patients.

En cela, elle est créative et innovante comme le propose Jeanne Siaud Facchin. Elle modifie la relation psychothérapeute-patient pour une relation de collaboration et d’accompagnement comme l’abordera Frédéric Feral. Le psychothérapeute devient un sherpa qui accompagne le patient pour l’aider à jardiner son présent. Enfin, le travail psycho-thérapeutique peut s’aborder avec toutes sortes de supports. Jérome Palazzolo nous partagera comment la pratique de la plongée est un outil de pleine conscience et d’engagement.

Les thérapies de troisième vague initie une nouvelle psychologie qui a pour ambition, pour intention, pour conviction de nous aider à mieux vivre.

C’est une psychologie engagée, dynamique, constructive, vivante, pro-active, audacieuse, efficace, une psychologie proche de ce dont chacun a besoin, intimement besoin.

Cette psychologie est flexible au contexte de nos patients. En cela, n’est ce pas une révolution thérapeutique ? Nous vous proposons d’en discuter et de partager nos expériences.